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Lors de la célébration du titre de champion des YB, Kilchenmann a de nouveau fait preuve d'expertise en matière de technique événementielle. En peu de temps, plus de 12 tonnes de technique d'éclairage et d'audio ont été mises sur pied. Stephan Huber était au cœur de l'action en tant que directeur de production.
Hop YB ! Pour la deuxième fois consécutive, le BSC Young Boys a remporté le titre de champion. La prestation du service événementiel et de location de Kilchenmann lors de la célébration du titre au Stade de Suisse a également été magistrale. Stephan Huber, responsable technique et logistique du service événementiel et de location, était chargé de la coordination stratégique et de l'adaptation. Dans l'interview, il explique comment le calendrier doit rester agile lors d'un événement de cette envergure et ce que cela signifie pour les techniciens de l'événementiel d'offrir aux fans un spectacle inoubliable.
- La fête du championnat du BSC Young Boys au Stade de Suisse a été un spectacle avec 20'000 visiteurs. Quelle partie de l'événement vous a laissé un souvenir particulier ?
Les grandes manifestations telles que les deux fêtes du titre de champion des YB sont toujours un moment fort en soi pour nous, du service événementiel et de location. Les dimensions de la technique événementielle sont immenses. Mais il faut aussi tenir compte du calendrier serré. Cette année, par exemple, j'ai été assez nerveux lorsqu'à 6 heures du matin, il n'y avait pas encore de scène dans le stade, alors que le même jour, à 15 heures, les festivités devaient déjà commencer. Bien sûr, grâce à notre longue expérience, nous avons pu garder notre calme dans de telles situations et nous avons finalement pu commencer à temps.
- L'équipe de Kilchenmann a fait preuve d'un engagement total. Lorsque les choses se corsent, il arrive qu'un événement de cette envergure soit coordonné et organisé en seulement huit jours. Qu'est-ce qui compte dans la gestion d'un tel tour de force ?
Un délai aussi serré est bien sûr un grand défi - mais pas de quoi nous faire passer des nuits blanches. En plus de notre savoir-faire, nous pouvons heureusement compter sur un réseau solide. Cela signifie que si nécessaire, nous pouvons faire appel à des freelances en peu de temps. Mais nous pouvons également compter sur une collaboration fructueuse au sein de la branche. Par exemple, lorsqu'il manque à court terme un élément de scène dans un stade, il suffit souvent d'un appel téléphonique. Un partenaire a même livré ces éléments de scène supplémentaires directement dans le stade un dimanche matin.
- La veille de la fête du championnat, il y avait encore un match de football, c'est pourquoi il n'y avait pas beaucoup de temps à disposition pour le montage. Comment l'équipe de Kilchenmann a-t-elle agi dans ces conditions ?
C'est vrai, il ne s'est écoulé que 20 heures entre le coup d'envoi du montage et l'extinction des feux dans le stade. La veille, à 23 heures, le stade était vide. Ensuite, tout a été démonté et des plaques d'acier ont été posées pour permettre à nos camions d'entrer. La scène a été livrée à 6h30 et nous savions que tout devait être prêt à 13h pour le soundcheck. En plus du match de football, nous étions en mission en tant que service événementiel et de location pour le Swiss Economic Forum à Interlaken jusqu'à la veille de la fête du championnat. Une grande partie du matériel technique de l'événement s'y trouvait et devait être transportée à Berne, contrôlée et complétée, immédiatement après le démontage pour la fête des champions.
Le fait que tout se soit déroulé sans accroc n'a été possible que grâce à un travail préparatoire minutieux. En tant que directeur de production, je connaissais déjà les conditions sur place et je savais que nous n'aurions pas le temps d'effectuer d'éventuelles livraisons supplémentaires. C'est pourquoi j'ai établi un planning détaillé très précis. Chaque chef d'équipe a reçu un briefing pour son secteur et son équipe, avec des notes précises. Ainsi, chacun savait ce qui devait être monté, où et comment. Un étiquetage révélateur des caisses de matériel assurait une efficacité supplémentaire. Pour les éventuelles questions, j'étais l'interlocuteur central. J'avais avec moi un classeur contenant la conception détaillée, ce qui me permettait de tenir les fils.
- Le spectacle de lumières était à couper le souffle, la clarté de la voix et la qualité audio étaient impressionnantes. Quel équipement technique a été utilisé ? Comment peut-on s'imaginer les dimensions ?
Cette année, le stade a été investi transversalement lors de la célébration du championnat, ce qui a nécessité de garantir une sonorisation à 220°. Plus de 12 tonnes de matériel technique ont été utilisées à cet effet. En chiffres, il s'agit de DiGiCo SD11, SD8, SD12, Shure Axient D et GrandMA II, d'environ 80 projecteurs, de 90 haut-parleurs et d'environ 8'000 mètres de câbles. Chaque haut-parleur disposait de son propre canal d'amplification (d&b, Arrayprocessing), car une sonorisation plus homogène permet de garantir une intelligibilité optimale de la parole. Enfin, lors d'un tel événement, il s'agit moins de la pression sonore de la musique que de la présentation et de la célébration de l'équipe.
- Y a-t-il eu des défis particuliers à relever lors de cet événement très médiatisé, même en comparaison avec d'autres manifestations ?
La fête des champions d'YB est un événement très émotionnel. C'est pourquoi il faut beaucoup de flexibilité de notre part. Il faut s'imaginer la situation : Les joueurs de football arrivent sur scène, chauffés par les fans en liesse, euphoriques à l'idée d'avoir remporté le titre. Cette ambiance de fête recèle un potentiel d'erreurs. Il se peut qu'un joueur veuille tout à coup dire quelque chose au micro, mais que l'autre ait besoin de cinq minutes de moins pour s'exprimer. Dans ce cas, il est important que l'équipe Kilchenmann s'adapte à ces émotions et agisse de manière compétente et flexible, de sorte que le groupe soit prêt même si le discours dure moins longtemps. Lors de la fête des champions de cette année, le plan de déroulement était déjà bouleversé au bout de cinq minutes. Un contraste saisissant si l'on pense au SEF, où tout est chronométré presque à la seconde près.
- Aucun changement de dernière minute n'a été perceptible à l'extérieur. Un véritable tour de force ! Mais la main sur le cœur, la nervosité n'est-elle pas un peu plus grande que lors d'un autre événement ?
Il est certain que lors d'un tel événement, la pression est un peu plus grande que d'habitude. Quand on sait qu'il y aura du monde et que les médias en parleront, on y réfléchit à deux fois avant de se demander si tout fonctionne comme prévu et si on a bien fait les calculs d'électricité. Rien ne doit aller de travers, sinon toute la Suisse le saura le lendemain. Mais en principe, cela importe moins qu'il y ait 48'000 ou 30 personnes. Ce qui compte pour nous, c'est que le message de nos clients parvienne au public par voie audiovisuelle. C'est cela qui est au centre de nos préoccupations. Nous savons que nos collaborateurs sont des experts dans leur domaine. Pendant la période de préparation d'un mois, j'ai pu constituer avec soin une équipe de free-lances de haut niveau, qui travaillent rapidement et proprement, qui réfléchissent et qui gardent leur calme dans les situations les plus mouvementées.
- Selon vous, s'agit-il là des principaux points forts de l'équipe de technique événementielle et de location de Kilchenmann ?
Oui, en plus de sa longue expérience dans ce domaine, notre équipe se distingue définitivement par son sang-froid dans les situations de stress. On reste calme, décent et bien sûr compétent, même dans les situations de stress. Pour nous, c'est le quotidien. Mais beaucoup de nos clients n'organisent qu'un seul événement de ce type par an et sont donc hyper nerveux. Notre force est de faire preuve de calme et de professionnalisme. Nous y parvenons notamment grâce à une planification détaillée et proportionnée. En outre, comme nous l'avons déjà mentionné, nous disposons d'un grand réseau dans le domaine de la technique événementielle, auquel nous pouvons faire appel à tout moment.
- Kilchenmann a soutenu activement la fête des champions en 2018 et cette année encore. Une certaine routine s'installe-t-elle avec le temps ?
La routine n'est peut-être pas le bon mot, car elle n'existe pas dans notre travail. Chaque événement est différent et nous devons agir en fonction de la situation. C'est justement ce qui est passionnant, à savoir que l'on est toujours confronté à de nouvelles surprises. Bien sûr, nous pouvons nous appuyer sur une grande expérience, dont nos clients profitent également. Mais en même temps, on est à nouveau nerveux à chaque événement, même si cela ne se voit pas. Je suis d'avis qu'une certaine nervosité de base fait partie du jeu, et qu'elle est même saine.
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